« Que lentement passent les heures comme passe un enterrement »

« Que lentement passent les heures comme passe un enterrement »

« Que lentement passent les heures comme passe un enterrement » ce vers de Guillaume Apollinaire revient dans ma tête sans arrêt. Quand je dis bonjour à mon patient, quand je lui souris pour lui dire au revoir, quand je le soigne, cette satanée ritournelle de poésie est là ! Un carnet de rendez-vous archiplein, je cours de tous les côtés comme d’habitude et que me dit mon esprit en me bassinant avec ces vers ? Il me dit la vérité que je m’ennuie ! Oui, je le sais, je fais la même chose toute la journée, je sais que c’est monotone, mais inutile d’en rajouter avec une poésie. En fait, quand j’y pense, c’est un truc de dingue ! un truc de ouf ! Je dis bien des « choses » car comment qualifier autrement le fait de s’ennuyer au possible en étant en pleine activité !!?

Félicité

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